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Festival des Cabanes 2024
L'Alcôve de l'Ire
Chevaline, Haute-Savoie (74), France
Concours - non construit
Aux portes d’une combe, une étroite route se fraie un passage entre l’adret et le protagoniste des lieux, l’Ire. Son murmure accompagne le promeneur, qui sous cette épaisse canopée, trouve ombre et fraîcheur.
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En parcourant du regard cet obstacle, un passage se dessine et donne aux curieux l’opportunité d’une ascension, le début d’un parcours.
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En parcourant ce plateau de bois, rythmé par l’enfilade des planches, un percement surgit. Tel un portail vers un autre monde, ce creux à la verticale plonge le promeneur dans une nouvelle pénombre.
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En ce second niveau, l’atmosphère est bien différente. Comme l’envers de l’endroit, la cabane offre son intériorité au visiteur. Un recoin, caché du plus grand nombre, un havre de paix.
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C’est en cette intimité, recluse de l’agitation de la société, que chacun peut s’abandonner à la sérénité de la forêt et au renouveau perpétuel de l’Ire.
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Posé dans cette fenêtre, adossé à la paroi ou bien les pieds jouant avec les brins d’herbe, le regard peut se perdre dans l’épaisseur de l’ubac et de ses pins. Pour autant, l’envoûtante demoiselle n’a pas dit son dernier mot. Telle une sirène et son chant mélodieux, elle attire l’enfant qui sommeille en chacun de nous.
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En contrebas de la route forestière, se dresse une mystérieuse silhouette. Un sentier y prend naissance en direction du cours d’eau et mène jusqu’à l’édifice. Le désir de toucher l’eau se fait de plus en plus présent, tout comme l’appel de l’Ire.
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Quelques mètres plus hauts, le regard domine les fracas de l’eau. Sous les ramées environnantes, le visiteur peut s’étendre et se détendre.
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Par ce travail de conditionnement du corps dans l’espace, la cabane n’est pas en soi une fin, mais un moyen, celui de se laisser surprendre par la beauté du lieu dans lequel elle prend place. L’architecture est émotion et paysage.
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